23ST.5
Carte des risques (APSARA):
a. Reconnaît l’importance majeure des travaux préparatoires à la carte des risques;
b. Souligne que la carte des risques devra mentionner différents types de risque à différents niveaux ;
c. Précise que la carte des risques sera utilisée comme un outil important pour identifier les priorités d’intervention, en prenant en compte d’autres critères comme les coûts estimés, les possibilités techniques et la valeur culturelle. Les différentes étapes pour préparer la carte des risques peuvent être définies comme suit :
– valeur du monument (grande valeur)
– degré de dégradation (0%-100%)
– diagnostic (de haute à faible fiabilité)
– évaluation des risques (élevé, faible)
– travaux pour réduire les risques (urgents, provisoires, définitifs)
– coût des interventions provisoires et définitives
– comparaison des données avec d’autres monuments afin d’identifier les priorités.
d. Reconnaît aussi que la carte des risques est un outil qui, en fonction des informations, permet de rationnaliser les choix et les décisions de façon plus efficace ;
e. Rappelle que la carte des risques pourra être informatisée, avec l’avantage d’accroître les capacités de gestion des données.
Enfin, dans le cadre de la stratégie développée par le projet Heritage Management Framework, et suivant la méthodologie adoptée par la Charte d’Angkor, le CIC-Angkor exprime son appréciation pour le plan d’opération qui a été mis en œuvre en vue de la préparation de la carte des risques dans le site d’Angkor Thom et qui pourra être étendu à d’autres monuments. Ce travail a été mené par une équipe cambodgienne dirigée par l’architecte M. Sok Soseila, sous la responsabilité du Dr Hang Peou avec la contribution technique de M. Michel Verrot, architecte conseiller.