4ST.8

8. Le contrôle des systèmes hydrologiques dans les structures agricoles

Ce groupe a fait plusieurs constats :

Les systèmes de production actuels sont extensifs a objectif d’autosuffisance ;
Les possibilités d’irrigation à partir des ressources en eau du bassin versant sont limitées 10.000 ha pour les cultures des deux saisons ;
La densité de la population est relativement élevée dans les périmètres d’irrigation (de l’ordre d’l h/famille) et la province doit par ailleurs faire face à un afflux élevé de cambodgiens émigrés ;
L’afflux programmé de touristes dans les prochaines années va entrainer des changements socio-économiques importants et des demandes en produits agricoles (maraichage, fruitiers, bois d’artisanat) ;
La capacité disponible rend possible une diversification des cultures pour répondre a la demande en besoins nouveaux;
Un aménagement hydraulique est en cours de réalisation (phase I-94-97) et un projet de reforestation destine à protéger 1es sites archéologiques est prévu ;

II a également fait plusieurs recommandations :

Qu’au cours de la première phase 1994-1997 du projet d’aménagement hydraulique. soient mis en place les éléments d’observation nécessaires à l’établissement d’un premier bilan annuel précis du cycle de l’eau et de ses différents usages et qu’a cet effet soient recueillies toutes les données disponibles sans retarder pour autant la mise en œuvre d’actions immédiates ;
Que ce bilan puisse être un élément privilégié pour l’établissement de scenarii alternatifs d’évolution du développement régional;
Que le niveau actuel d’utilisation des eaux. d’irrigation ne soit pas augmente au delà de 10.000 ha et que la gestion de l’eau soit améliorées ;
Que la rivière de Siem Reap puisse conserver un régime proche de son régime naturel avec, en particulier, un débit réserve en étiage de l’ordre de 2 m3/seconde et une qualité d’eau permettant la protection de la faune aquatique;
La mise au point. pour la conduite des opérations recommandées ci-dessus. d’un modèle de fonctionnement hydrologique ;
D’envisager, des maintenant, la diversification des cultures en fonction des demandes prévisibles, en particulier en matière de cultures maraichères pour lesquelles les sols sableux, actuellement cultives en riz, paraissent plus favorables ;
Que, dans le cadre de cette diversification, soit assurée en dehors des zones irriguées, la production de bois de feu, d’artisanat de bois d’œuvre et d’autres cultures telle la production de plans et semences ;